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Erreurs à éviter lors de l’entretien de vos menuiseries : le guide complet

L’entretien régulier de vos menuiseries extérieures (fenêtres, portes, volets...) est indispensable pour assurer leur longévité et leur bon fonctionnement. Pourtant, certaines erreurs courantes dans les méthodes de maintenance peuvent au contraire les endommager ou réduire leurs performances. Que vos menuiseries soient en bois, en PVC ou en aluminium, il est crucial d’adopter les bons gestes et d’éviter les pièges fréquents. Dans ce guide, nous passerons en revue les principales erreurs à éviter lors de l’entretien des menuiseries, en expliquant pour chaque cas les conséquences possibles et les solutions à privilégier. Vous pourrez ainsi garder vos portes et fenêtres en parfait état, partout en France et pour longtemps, sans promouvoir de produit spécifique mais en appliquant des conseils pratiques et éprouvés.

Erreurs liées au nettoyage des menuiseries

Un nettoyage inadapté de vos menuiseries peut causer plus de mal que de bien. Voici les erreurs de nettoyage les plus fréquentes à éviter lorsque vous entretenez vos fenêtres, portes et autres huisseries :

  • Utiliser des produits d’entretien agressifs ou inadaptés : C’est l’une des erreurs les plus courantes. L’eau de Javel, l’acétone, les solvants décapants ou les nettoyants acides sont à proscrire, de même que les poudres abrasives trop décapantes. Ces produits chimiques peuvent attaquer la surface des profilés (en particulier le PVC qu’ils rendent poreux) ou altérer la finition de vos menuiseries en enlevant la peinture ou le vernis protecteur. Conseil : privilégiez un simple mélange d’eau tiède et de savon doux, efficace sur la plupart des salissures, et éventuellement du vinaigre blanc dilué pour les taches tenaces. Utilisez un chiffon non abrasif ou une éponge douce pour ne pas rayer les surfaces. En cas de doute, consultez les recommandations du fabricant sur les produits de nettoyage autorisés.

  • Frotter avec des outils abrasifs ou inappropriés : Vouloir « décaper » la saleté tenace en frottant trop fort est une erreur. Par exemple, évitez d’utiliser une éponge métallisée, de la laine d’acier, une brosse dure ou tout outil rugueux sur vos menuiseries. Ces accessoires peuvent rayer, égratigner ou ternir les surfaces, en particulier sur le verre, l’aluminium laqué ou le PVC lisse. De même, un grattoir métallique peut abîmer les joints ou les profilés en cas de maladresse. Solution : pour les taches résistantes, appliquez un produit adapté (nettoyant spécial PVC, détachant bois, etc.) et laissez agir plutôt que de gratter. Utilisez ensuite un chiffon doux en faisant des mouvements modérés. Si vraiment nécessaire, optez pour une brosse souple en nylon, mais jamais de métal, et testez sur une petite zone peu visible d’abord.

  • Nettoyer avec un jet à haute pression ou de l’eau inadaptée : Passer un coup de Kärcher (nettoyeur haute pression) sur vos fenêtres ou volets peut sembler rapide, mais c’est une fausse bonne idée. La pression de l’eau peut forcer l’humidité à s’infiltrer sous les joints d’étanchéité et jusque dans le bois ou les murs, provoquant des dégâts cachés ou des déformations. De plus, la puissance du jet risque d’écailler la peinture ou d’endommager les surfaces fragiles. D’une manière générale, éviter aussi d’utiliser une eau à température extrême (bouillante ou glacée) pour nettoyer vos menuiseries : un choc thermique pourrait faire craqueler un vitrage ou fragiliser certains matériaux. Solution : préférez le nettoyage manuel avec une éponge ou un tuyau d’arrosage à faible pression. Si vous tenez à utiliser un nettoyeur, réglez-le sur basse pression et tenez la lance à bonne distance, mais le mieux reste l’huile de coude pour contrôler le processus. Utilisez de l’eau tiède (ni trop chaude ni trop froide) additionnée de savon, ce qui suffit amplement dans la plupart des cas.

  • Espacer excessivement les nettoyages : Ne rien nettoyer pendant des années puis tenter de rattraper le coup est une erreur aux conséquences insidieuses. La saleté accumulée (poussières, pollens, pollution, fientes, etc.) finit par s’incruster dans les rainures et coins des fenêtres. À long terme, ces dépôts peuvent favoriser la corrosion (sur l’aluminium et l’acier des quincailleries), le ternissement des surfaces (notamment sur les PVC blancs qui peuvent jaunir) et le dysfonctionnement des mécanismes. Par exemple, des grains de sable ou de poussière peuvent gripper les glissières d’un coulissant ou rayer les joints lors des mouvements. Bon réflexe : procédez à un nettoyage régulier de vos menuiseries, au minimum deux fois par an (au printemps et à l’automne par exemple) et plus souvent si votre environnement est particulièrement exposé. Un entretien périodique évite que la crasse ne se fixe durablement, et facilite grandement chaque session de nettoyage. En outre, nettoyez toujours de haut en bas pour ne pas redéposer de la saleté sur une partie déjà propre, et pensez à dépoussiérer d’abord à sec (avec un chiffon ou une brosse douce) avant tout lavage humide.

Erreurs liées à l’environnement et au climat

Les conditions environnementales et climatiques autour de vos menuiseries ont un impact majeur sur leur vieillissement. Négliger ces facteurs ou ne pas adapter l’entretien en conséquence constitue une série d’erreurs fréquentes. Voici ce qu’il faut éviter :

  • Ignorer les spécificités du climat local : Toutes les régions n’exposent pas vos menuiseries aux mêmes agressions. Par exemple, en bord de mer ou en zone côtière, l’air chargé de sel est particulièrement corrosif pour l’aluminium et l’acier, et peut provoquer l’oxydation des ferrures ou le ternissement prématuré des surfaces. De même, en zone urbaine ou industrielle, la pollution atmosphérique (poussières, pluies acides) se dépose sur vos fenêtres et accélère leur dégradation. Ne pas tenir compte de ces conditions locales est une erreur : un entretien identique partout ne convient pas. Solution : adaptez la fréquence et la nature de vos soins en fonction de l’environnement. En milieu marin ou pollué, rincez vos menuiseries à l’eau claire plus souvent (par exemple tous les 3 mois) pour éliminer les dépôts de sel ou de pollution avant qu’ils n’attaquent le matériau. Vous pouvez appliquer un produit protecteur (cire, polish spécial aluminium anodisé, etc.) après le nettoyage pour créer une barrière supplémentaire contre les éléments corrosifs.

  • Exposer durablement les menuiseries aux intempéries sans protection : Une autre erreur consiste à ne pas protéger vos portes et fenêtres des éléments naturels. Le bois, en particulier, souffre d’une exposition continue à la pluie, la neige, la grêle ou l’humidité ambiante. Sans finition protectrice adéquate, il risque de gonfler, se fissurer ou pourrir sous l’effet de l’eau et des UV. Le gel hivernal peut aussi pénétrer dans les micro-fissures et les aggraver. Même le PVC et l’aluminium ne sont pas indestructibles : de l’eau stagnante peut s’infiltrer dans les rails ou les joints et, en gelant, provoquer des déformations; la grêle peut cabosser un profilé alu non abrité. Bonnes pratiques : assurez-vous que vos menuiseries disposent de protections adaptées. Cela passe par l’entretien préventif des revêtements : renouvelez la peinture, la lasure ou le vernis de vos menuiseries en bois dès que la précédente couche montre des signes d’usure (écaillage, ternissement) afin de restaurer l’étanchéité de la surface. Vous pouvez également installer des accessoires de protection : des pares-vent, auvents ou marquises au-dessus des portes d’entrée pour limiter l’exposition directe à la pluie, ou encore des volets et stores pour couvrir les fenêtres en cas d’intempéries violentes. Ne laissez pas l’eau stagner : après une grosse averse, il peut être utile d’essuyer l’eau accumulée sur le rebord d’une fenêtre en bois pour éviter qu’elle ne pénètre dans les joints.

  • Sous-estimer l’impact du soleil et des températures extrêmes : Le rayonnement UV et les fortes chaleurs peuvent, à la longue, endommager l’esthétique et la structure de vos menuiseries. Ne pas en tenir compte est une erreur classique. Sur le PVC par exemple, une exposition prolongée au soleil peut faire jaunir ou ternir la couleur d’origine et rendre le matériau plus cassant. Les menuiseries en bois peuvent sécher, se déformer ou voir leur teinte verdir/bleuir sous l’effet des UV et de la chaleur. Quant à l’aluminium, bien que très résistant, il peut dilater avec la chaleur et ses joints d’étanchéité en souffrent si la température fluctue beaucoup. Conseil : protégez vos ouvertures du soleil direct pendant les pics estivaux grâce à des volets, des stores extérieurs ou des films anti-UV sur les vitrages. Fermez les volets durant les heures les plus chaudes pour préserver vos fenêtres. Choisissez des finitions (peintures, vernis) contenant des filtres UV pour le bois, et entretenez-les régulièrement. Enfin, évitez de peindre ou vernir vos boiseries en pleine canicule ou en plein soleil : faites-le de préférence par temps doux, pour que le produit ne sèche pas trop vite ni ne craquelle.

  • Négliger l’humidité et la condensation : L’environnement immédiat de vos menuiseries inclut aussi les conditions intérieures de votre habitation. Une erreur fréquente est d’ignorer la condensation qui se forme sur les vitres et les encadrements, surtout en hiver ou dans les pièces humides. De l’eau qui ruisselle à l’intérieur peut à terme attaquer le bas des châssis en bois (risque de moisissure) ou stagner dans les rainures des fenêtres PVC/alu. Par ailleurs, une maison mal aérée peut voir de l’humidité s’installer autour des fenêtres, favorisant le développement de champignons ou la corrosion discrète de quincaillerie. Solutions : luttez contre l’humidité ambiante en aérant régulièrement les pièces, notamment après avoir cuisiné ou pris une douche. Pensez à essuyer les condensats sur les vitrages le matin si vous en observez fréquemment, afin qu’ils ne détériorent pas les joints ou le bois du cadre. Vous pouvez équiper vos fenêtres de systèmes de ventilation (grilles d’aération, VMC) pour évacuer l’humidité intérieure. Enfin, si vous résidez dans une région très humide, redoublez de vigilance : un entretien plus fréquent sera nécessaire pour sécher, nettoyer et traiter vos menuiseries, et éviter ainsi le développement de moisissures ou de rouille.

Erreurs liées à l’usure non traitée

Même avec un nettoyage correct et une bonne protection environnementale, le temps qui passe use inévitablement certains composants de vos menuiseries. Le vrai ennemi de vos portes et fenêtres, c’est la petite panne ou la dégradation mineure qu’on laisse empirer. Voici les erreurs à ne pas commettre concernant l’usure et les petits dommages :

  • Laisser la peinture ou le vernis se dégrader sans réagir : Sur les menuiseries en bois, la finition (peinture, vernis ou lasure) est le bouclier contre les agressions extérieures. Une erreur fréquente est de ne pas refaire la peinture à temps, même lorsque celle-ci s’écaille ou part en lambeaux. Un bois mis à nu, sans protection, va absorber l’eau et subir les UV de plein fouet : il peut alors gonfler, se fissurer, griser ou pourrir à cœur sur le long terme. Sur un volet ou une fenêtre en métal, une peinture écaillée expose l’acier à la corrosion (apparition de rouille). Ne pas traiter ces signes d’usure revient à laisser la situation se détériorer. Que faire : inspectez vos menuiseries une fois par an pour repérer les éclats de peinture, zones ternes ou fendillées. Poncez légèrement et appliquez une nouvelle couche de peinture ou de lasure sur les parties abîmées. N’attendez pas que toute la peinture soit partie pour réagir. En entretenant régulièrement le revêtement (une couche de lasure de rénovation tous les 2 à 3 ans, par exemple), vous évitez une restauration complète bien plus coûteuse. De même, traitez immédiatement les petites fissures apparues dans le bois avec un mastic ou un durcisseur de bois, afin d’empêcher l’eau de s’y infiltrer.

  • Ne pas remplacer les joints d’étanchéité usés ou abîmés : Les joints périphériques de vos fenêtres et portes (généralement en caoutchouc ou mousse) assurent l’étanchéité à l’air et à l’eau. Avec le temps, ils peuvent se dessécher, se craqueler ou se tasser, perdant alors leur efficacité. Ignorer un joint fatigué est une erreur qui peut coûter cher : de l’air froid et de l’eau vont s’infiltrer, réduisant le confort thermique et pouvant causer des dégâts (moisissures, peintures qui cloquent). De plus, un joint défectueux augmente la consommation de chauffage en hiver et peut même compromettre la sécurité (une porte mal étanchéifiée qui claque avec le vent, par exemple). Conseils : vérifiez l’état des joints au moins une fois par an, notamment avant la saison des pluies et du froid. Passez doucement la main le long des ouvrants fermés : si vous sentez un courant d’air, le joint est peut-être hors service. Remplacez tout joint durci, cassant ou déformé par un neuf de même dimension (on en trouve en rouleaux dans le commerce, à coller ou clipser). Vous pouvez également entretenir les joints en bon état en les lubrifiant avec un produit au silicone une à deux fois par an, afin de leur conserver leur élasticité et éviter qu’ils n’adhèrent aux profils.

  • Négliger la quincaillerie qui grince, rouille ou se dérègle : Les organes mobiles de vos menuiseries – gonds, charnières, rails coulissants, serrures, poignées – subissent des frictions et des contraintes à chaque utilisation. Si l’on entend un grincement ou si un mouvement devient dur, c’est le signe d’une usure ou d’un manque de lubrification. Ignorer ces alertes est une erreur commune. Sans intervention, la pièce peut finir par se gripper complètement ou casser. Par exemple, une charnière rouillée non traitée peut aller jusqu’à bloquer l’ouverture de la porte, rendant une réparation d’urgence nécessaire. De même, une vis de fixation qui se desserre peut entraîner un jeu dans la fenêtre et accélérer d’autres usures (un gond mal aligné force sur les autres). Solutions : là encore, une inspection régulière s’impose. Deux fois par an, faites le tour de vos fenêtres et portes : resserrez les vis apparentes qui seraient desserrées, testez le jeu des gonds et l’aisance de la poignée. Appliquez quelques gouttes d’huile spéciale mécanisme ou un spray lubrifiant au silicone sur les charnières, axes et verrous. Essuyez le surplus pour ne pas attirer la poussière. En cas de corrosion naissante (petite tache de rouille sur une paumelle…), poncez légèrement la zone et appliquez un produit antirouille ou une peinture de retouche. Remplacez toute pièce de quincaillerie trop endommagée (gâche fendue, crémone cassée, etc.) sans attendre que le problème empire. Un entretien de la quincaillerie une fois par an évite bien des désagréments et prolonge la durée de vie de l’ensemble.

  • Continuer à utiliser un élément endommagé sans le réparer : Ouvrir et fermer obstinément une fenêtre qui coince, forcer sur une manivelle de volet qui résiste, ou claquer une porte qui frotte au sol sont autant de mauvaises idées. Si un élément de menuiserie est dur à manœuvrer, c’est qu’il y a un problème sous-jacent (mécanisme déréglé, pièce faussée, gonflement du matériau). Persister ainsi risque d’aggraver le dégât : la pièce forcée peut casser net ou le cadre peut se déformer encore plus. Par exemple, forcer une fenêtre bois gonflée par l’humidité peut éclater les assemblages ou fendiller davantage le bois. La bonne approche : dès qu’un dysfonctionnement apparaît, traitez-le au lieu de le contourner. Identifiez la cause : un nettoyage et graissage des rails peut suffire si une baie coulissante coulisse mal à cause de saletés, un simple réglage de ferrure peut aligner une porte qui frotte, un petit rabotage est parfois nécessaire pour une fenêtre en bois qui a gonflé. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel si le problème dépasse vos compétences, avant que la menuiserie ne subisse un dommage irréversible. Mieux vaut une petite réparation maintenant qu’un gros chantier plus tard.

Erreurs liées à l’absence d’entretien régulier

Le dernier type d’erreur, et non des moindres, consiste tout simplement à ne pas faire d’entretien du tout, ou à agir trop rarement. Beaucoup de propriétaires pensent à tort que leurs menuiseries sont installées une fois pour toutes et ne nécessitent aucun soin. Cette attitude conduit malheureusement à des problèmes évitables. Voici les écueils liés à un manque d’entretien :

  • Croire que “sans entretien” signifie ne rien faire du tout : On vante souvent le PVC ou l’aluminium comme matériaux “sans entretien”, car ils ne rouillent pas et n’ont pas besoin de peinture. Toutefois, “sans entretien” ne veut pas dire aucun entretien ! Penser qu’un coup de chiffon de temps en temps suffit est une erreur. Même les fenêtres PVC/alu ont besoin d’un minimum de nettoyage et d’attention (ne serait-ce que pour préserver leur apparence et le bon état des joints et mécanismes). Quant aux menuiseries en bois, elles sont par nature plus exigeantes – les ignorer est évidemment encore plus problématique. Rappel : aucune menuiserie n’est totalement étanche aux salissures ou à l’usure. Un matériau “sans entretien” signifie surtout qu’il n’exige pas de traitement lourd (repeindre, traiter contre les insectes) aussi fréquent que le bois, mais il faut tout de même le nettoyer et surveiller son état.

  • Ne pas établir de routine d’entretien : L’erreur classique est de remettre toujours à plus tard les petites tâches d’entretien, jusqu’à oublier de les faire pendant des années. Or, oublier l’entretien régulier de vos portes et fenêtres finit par entraîner une détérioration prématurée de leurs matériaux et mécanismes, ainsi qu’une baisse de leurs performances isolantes. En l’absence de soins préventifs, les problèmes s’accumulent en silence : joints qui se dessèchent, visseries qui se déserrent, couleur qui ternit, etc. et on s’en aperçoit trop tard. Solution : mettez en place un calendrier d’entretien. Par exemple, notez quelque part de vérifier et nettoyer vos menuiseries tous les six mois (printemps/automne). Inscrire ces tâches dans votre agenda vous aidera à ne pas les oublier. Vous pouvez regrouper cela avec d’autres travaux saisonniers (nettoyage des gouttières, entretien du chauffage…). L’essentiel est de faire preuve de régularité. Un entretien approprié et périodique prolongera la durée de vie de vos portes et fenêtres tout en préservant leur aspect et leurs performances.

  • Attendre qu’une panne survienne pour intervenir : Beaucoup de gens n’interviennent que lorsque quelque chose se casse ou ne fonctionne plus du tout – par exemple un vitrage fissuré, une poignée qui lâche, un volet qui ne remonte plus. C’est une erreur, car à ce stade le mal est fait et la réparation sera plus coûteuse. Ne pas anticiper les problèmes revient à accepter une dégradation avancée. Par ailleurs, en attendant la panne, vous subissez entre-temps une fenêtre qui isolait mal ou qui coinçait, ce qui diminue votre confort. La bonne pratique : adoptez une démarche de maintenance préventive plutôt que curative. Comme pour une voiture qu’on fait réviser avant la panne, inspectez et entretenez vos menuiseries avant qu’un incident majeur n’arrive. Si vous remarquez une anomalie, n’attendez pas qu’elle s’aggrave – traitez-la tant qu’elle est minime (resserrer une vis qui bouge, changer un petit joint décollé, recoller un bout de placage qui se soulève…).

  • Ignorer les recommandations du fabricant ou du professionnel : Chaque type de menuiserie peut avoir ses spécificités d’entretien. Par exemple, certaines fenêtres en bois exotique nécessitent une huile particulière, ou tel modèle de fenêtre de toit a un mode de graissage propre. Ne jamais consulter les conseils du fabricant (via le manuel d’entretien fourni, le site web de la marque, ou les directives de l’installateur) est une erreur qui peut mener à de mauvais choix. En appliquant des produits ou des techniques non adaptées, vous risquez d’endommager le matériau ou les ferrures de manière irréversible. Cela peut aussi annuler la garantie en cas de problème. Conseil : prenez le temps de lire les notices d’entretien de vos équipements. Les fabricants y indiquent souvent la fréquence de maintenance recommandée, les produits à utiliser ou à éviter, et des astuces propres à leurs produits. Par exemple, certains fabricants déconseillent formellement l’usage de l’huile WD-40 sur leurs mécanismes et préconisent un lubrifiant au silicone à la place – ce genre d’information peut vous éviter des erreurs. En cas de doute, contactez le service client ou un professionnel de la menuiserie pour obtenir des préconisations adaptées à vos installations.

Conclusion : les bonnes pratiques essentielles

En résumé, un entretien judicieux de vos menuiseries consiste avant tout à éviter les erreurs évoquées ci-dessus et à adopter des gestes simples mais réguliers. Pour terminer, rappelons les bonnes pratiques fondamentales qui découlent de ces conseils :

  • Nettoyez régulièrement avec des méthodes douces : Employez de l’eau tiède savonneuse et des chiffons non abrasifs, évitez les nettoyants trop forts et bannissez la haute pression pour ne pas abîmer vos fenêtres. Un nettoyage deux fois par an (voire plus selon l’environnement) prévient l’encrassement et facilite la maintenance courante.

  • Protégez vos menuiseries des éléments : Veillez à ce que le bois soit toujours bien protégé par une peinture ou une lasure en bon état. Anticipez les effets du climat local : installez des volets, stores ou auvents pour préserver vos ouvertures du soleil, de la pluie, du gel et du vent. En environnement agressif (air marin, pollution), rincez plus fréquemment vos menuiseries et pensez aux traitements anti-corrosion ou anti-UV adaptés.

  • Surveillez l’usure et intervenez tôt : Faites le tour de vos portes et fenêtres périodiquement pour détecter les signes d’usure : peinture qui s’écaille, joint qui se détériore, vis ou charnière qui bouge, mécanisme qui coince. N’attendez pas – réparez ou remplacez les éléments défaillants dès les premiers signes (petit entretien, retouche de peinture, graissage) afin d’éviter la panne majeure.

  • Ne négligez jamais l’entretien régulier : La pire erreur serait l’inaction. Un entretien préventif, même basique, prolonge considérablement la durée de vie de vos menuiseries et garantit qu’elles restent faciles à utiliser, sûres et esthétiques au fil des ans. Consacrez-y un peu de temps chaque année – c’est un investissement minime comparé au coût de réparations ou de remplacements précoces.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous éviterez aisément toutes les erreurs courantes dans l’entretien des menuiseries. Vos fenêtres, portes et volets conserveront ainsi leurs performances d’isolation, leur apparence soignée et leur fonctionnement optimal pendant de longues années. N’oubliez pas que des menuiseries bien entretenues, ce sont non seulement des économies réalisées (moins de réparations, meilleure efficacité énergétique), mais aussi un confort au quotidien et la tranquillité d’esprit d’avoir des installations fiables en toutes circonstances. Prenez soin de vos menuiseries régulièrement, et elles vous le rendront bien !

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