Prenons la machine à voyager dans le temps et remontons l’histoire jusqu’à la naissance de la fenêtre.
Prêt ? C’est parti ! Partons à la découverte de l’ancêtre de la baie vitrée et de la porte-fenêtre, direction l’Âge de Pierre.
Cette partie de la Préhistoire a été marquée par de profondes mutations. En effet, l’agriculture et l’élevage se développent et cela va entraîner la sédentarisation.
Nous sommes entre 4000 et 1700 avant JC au Danemark. Les nomades qui voyagent entre leurs sites de chasse et de pêche, commencent à se fixer dans un lieu. Ils cultivent du grain et gardent des animaux domestiqués. Alors, de petites exploitations agricoles commencent à apparaître.
Naissance de la fenêtre avec la sédentarisation des populations
Au cours des siècles qui suivent, de plus en plus d’habitations permanentes sont construites. Les maisons sont dispersées et elles ne sont pas encore regroupées pour former des villages. Les logements de cette époque sont de longues maisons à deux pans pouvant mesurer cinq à sept mètres de large et jusqu’à quarante mètres de long. Ces maisons comportent une porte d’entrée, mais pas de fenêtres.
Néanmoins, dans certaines de ces grandes maisons, on trouve un trou de fumée. C’est une ouverture dans le toit, au-dessus du foyer de la cheminée, placé au centre de la pièce. Ces ouvertures servent de moyen de ventilation. Elles permettent également à la fumée de s’échapper et à la lumière du jour d’entrer à l’intérieur. Avec une trappe manipulable, on peut fermer le trou pour empêcher la pluie et la neige de s’infiltrer à l’intérieur. Cette dernière peut être considérée comme l’ancêtre des volets.
À l’origine des mots
Ce trou de fumée était appelé, en danois, “vindauga” qui signifie “trou dans le toit” – «vind» voulant dire vent ou toit, et «auga» que l’on peut traduire par œil ou ouverture. C’est de là que vient le mot “window” qui signifie “fenêtre” en anglais.
Désormais, vous connaissez l’origine de la fenêtre. Rendez-vous prochainement pour un autre voyage dans l’histoire des fenêtres.
